Auto Ecole Bessone

Nos Permis

Les Permis et formations que nous proposons :


Permis AM (Ex BSR)

Permis AM (Ex BSR)

La catégorie AM du permis de conduire est équivalente au Brevet de Sécurité Routière (BSR).  Ce permis peut être délivré à partir de 14 ans à l’issue d’une formation spécifique de 8 heures. 

La carte sécurisée AM est valable 15 ans à compter de la date de sa délivrance.

Les enjeux du permis AM

La dimension sociale de l’usage des cyclomoteurs au même titre que l’automobilese développe fortement. Au-delà du plaisir de conduire et des loisirs, il devient aussi un outil pratique de déplacement pour les études, le travail, etc. Les conducteurs de cyclomoteur sont largement surexposés pour ce qui est du risque routier. L’effort de renforcement de l’éducation et de la formation à la conduite de ce type de véhicule doit être poursuivi.

L’objectif général de la formation est d’amener tout conducteur à la maîtrise de compétences en termes de savoirs, savoir-être, savoir-faire et savoir-devenir.

Les prérequis

Avoir minimum 14 ans

Avoir obtenu l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR) 1 ou 2 

La durée de la formation 

8 heures

Le programme

L'enseignant adapte les contenus de la formation à l'option choisie par l'élève : cyclomoteur ou quadricycle léger à moteur (voiture sans permis)

Cette formation s'organise autour des trois types d'enseignement suivants :

  • Formation pratique hors circulation ;
  • Formation pratique en circulation ;
  • Sensibilisation aux risques.

Séquence 1 : formation pratique hors circulation

Durée : 2 heures

Elle doit permettre l'acquisition des connaissances et compétences suivantes :

Les équipements indispensables à la conduite d'un cyclomoteur ― leurs rôles ;

La connaissance des principaux organes du véhicule (cyclomoteur ou quadricycle). Savoir effectuer les contrôles indispensables du véhicule pour l'entretien et le maintien de la sécurité ;

La maîtrise technique du véhicule hors circulation.

1. Les équipements ― Leurs rôles

  • Le port obligatoire du casque. Son rôle : protection en cas de chutes et de chocs. Le choix d'un casque adapté. L'utilisation, le réglage et l'entretien du casque.
  • Le port obligatoire de la ceinture de sécurité. Son rôle en cas de chocs.
  • Les vêtements adaptés : combinaison ou blouson en cuir ou veste épaisse, pantalons épais, bottes ou chaussures fermées et montantes, gants. Leurs rôles : protection en cas d'intempéries, de chutes (brûlures) et détectabilité de jour et de nuit.

2. La découverte des principaux organes du véhicule ― Les contrôles indispensables à l'entretien et au maintien de la sécurité.

  • Le tableau de bord : compteurs, voyants, témoins.
  • L'éclairage : savoir vérifier la propreté et le fonctionnement des feux avant chaque départ. Savoir régler la hauteur du projecteur.
  • Les freins : en fonction du type de freins, à tambour ou à disque, savoir contrôler l'usure éventuelle, régler le câble ou contrôler le niveau de liquide de freins.
  • Les pneumatiques : contrôle de la pression et des flancs du pneumatique.
  • La chaîne : savoir vérifier la tension et le graissage.
  • L'huile moteur : connaître l'emplacement, savoir vérifier le niveau et rajouter de l'huile si nécessaire.
  • Batterie : savoir la brancher et connaître les dangers inhérents aux véhicules électriques.
  • Le carburant : connaître l'emplacement et savoir vérifier le niveau.
  • La pré-signalisation en cas de panne.

3. La maîtrise du véhicule hors circulation

  • La position de conduite (bras, dos, jambes, pieds et mains) ― Le réglage du/des rétroviseur(s).
  • Pour le quadricycle : réglage du siège, du volant et des rétroviseurs.
  • La mise en marche, le démarrage et l'arrêt du véhicule.
  • Pour les cyclomoteurs : le maintien de l'équilibre et de la stabilité en ligne droite (exercices sans et avec passager).
  • Le ralentissement, le freinage et l'immobilisation du véhicule
  • Pour les cyclomoteurs, le maintien de l'équilibre et de la stabilité. 
  • Tourner à droite et à gauche, réalisation de virages et demi-tours (importance du regard)
  • Pour les cyclomoteurs, exercices sans et avec passager, maintien de la stabilité.
  • Réaliser des manœuvres de freinage et d'évitement.

Séquences 2 et 4 : formation pratique en circulation

Durée : 4 heures de conduite effective par élève

Pour chacune des compétences à développer, le formateur devra insister sur l'importance :

  • De l'utilité et du respect de la règle ;
  • De la prise d'information, de la communication et du partage de la route avec les autres usagers ;
  • Des facteurs et de la prise de conscience des risques.

Le module en circulation doit permettre l'acquisition des connaissances et compétences suivantes :

Démarrer le cyclomoteur ou le quadricycle léger à moteur qu'il soit déjà ou non dans la circulation :

  • s'insérer en sécurité dans la circulation ;
  • prendre en compte la vitesse des autres véhicules et s'assurer d'être bien vu.

Ralentir et immobiliser le cyclomoteur ou le quadricycle léger à moteur qu'il soit déjà ou non dans la circulation ou pour la quitter :

  • Freinage et, pour le cyclomoteur, maintien de la stabilité ;
  • Arrêt et départ en circulation (feux, stop...) ;
  • ralentir pour quitter la circulation et s'arrêter.

Rechercher les indices utiles : signalisation, clignotants, trajectoire, regard des autres usagers.

  • Adapter l'allure en fonction de ses capacités, des possibilités du véhicule, de la signalisation, de la réglementation et des situations rencontrées (autres usagers, configuration des lieux, visibilité...).
  • Apprécier et maintenir les distances de sécurité latérales et longitudinales en toutes circonstances.
  • Négocier un virage.

Choisir la position sur la chaussée :

  • En ligne droite, virage, en situation de croisement ou de dépassement ;
  • En tenant compte de la signalisation verticale et horizontale (marquages au sol, voies réservées...) ;
  • En intégrant les particularités des autres véhicules, notamment les véhicules lourds (gabarit, angles morts...).

​​​​​​​Franchir les différents types d'intersections :

  • détecter et identifier le type d'intersection ;
  • évaluer la visibilité ;
  • adapter sa vitesse ;
  • respecter les règles relatives aux ordres de passage ;
  • S’arrêter, le cas échéant, et repartir ;
  • dégager une intersection.

​​​​​​​Changer de direction :

  • avertir de son intention ;
  • se placer. Tenir compte des particularités des autres véhicules, notamment les véhicules lourds (gabarit, angles morts...) ;
  • adapter sa vitesse ;
  • respecter les règles de priorité ;
  • dégager l'intersection.

Séquence 3 : sensibilisation aux risques

Durée : 1 heure

Afin d'être pleinement bénéfique aux élèves, cette séquence doit être organisée entre les séquences 2 et 4 précitées.

Sont abordés les thèmes suivants :

  • Sensibilisation aux risques spécifiques à la conduite des cyclomoteurs et quadricycles légers à moteur et aux cas d'accidents les plus caractéristiques impliquant ces véhicules ;
  • La vitesse et ses conséquences (équilibre, adhérence, force centrifuge, freinage) ;
  • échanges sur les comportements par rapport au phénomène vitesse ;
  • échanges sur les situations vécues en première partie de conduite en circulation.

La piste de formation 

Pour appréhender au mieux la formation pratique hors circulation des véhicules deux-roues, une piste privée est mise à disposition. 

Elle se situe approximativement à 2km de l’école de conduite, ce qui correspond à un temps de déplacement de 10 à 15 min entre le départ de l’école de conduite et l’arrivée à la piste de formation. 

La piste moto peut accueillir 9 élèves.


Permis A1 (125 cm3)

Permis A1 (125 cm3)

Le permis A1 autorise la conduite des motocyclettes dont la cylindrée n’excède pas 125 cm3 dont la puissance n’excède pas 11 kW et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,1 kW par kilogramme. Son obtention est soumise notamment à des conditions d’âge, de formation et de réussite à un examen composé d’une épreuve théorique générale (le code) et d’une épreuve pratique de conduite.

Les enjeux de la formation

La dimension sociale de l’usage de la motocyclette au même titre que l’automobilese développe fortement. Au-delà du plaisir de conduire et des loisirs, il devient aussi un outil pratique de déplacement pour les études, le travail, etc. Les conducteurs de motocyclette sont largement surexposés pour ce qui est du risque routier. L’effort de renforcement de l’éducation et de la formation à la conduite de ce type de véhicule doit être poursuivi.

L’objectif général de la formation est d’amener tout conducteur à la maîtrise de compétences en termes de savoirs, savoir-être, savoir-faire et savoir-devenir.

Les prérequis

  • Avoir minimum 16 ans
  • Être titulaire de l’ASSR 2 ou de l’ASR

La conduite des véhicules de catégorie A1 est autorisée sous réserve d'être titulaire de l'un des permis suivants :

  • A ;
  • A2 ;
  • B : voir conditions ci-dessous ;

Équivalences Permis B - Permis A1 : les modalités depuis le 1er janvier 2011

Depuis le 1er janvier 2011, tous les titulaires du permis B qui souhaitent conduire un véhicule à deux-roues motorisé de 50 à 125 cm3 (L3e) ou un tricycle à moteur (L5e plus communément appelé scooter à trois roues) de plus de 50cm3, quelle que soit sa puissance, ont l’obligation de suivre une formation de 7 heures, sauf les personnes pouvant présenter un relevé d’information d’assurance de moins de 5 ans couvrant l’usage de l’un ou l’autre de ces véhicules durant la période considérée. Les titulaires d’une quelconque catégorie de permis de conduire obtenu avant le 1er mars 1980 sont exonérés de la formation 7 heures uniquement s’ils souhaitent conduire un véhicule à deux-roues motorisé de moins de 125 cm3.

Depuis le 19 janvier 2013, il est en plus nécessaire, pour les usagers de tricycles à moteur (L5e), de plus de 15 kW, d'être âgés de 21 ans révolus.

Cette formation de 7 heures est mise en place pour les titulaires du permis B qui souhaitent conduire une motocyclette légère (de 50 à 125 cm³) ou un tricycle à moteur (L5e).

Cette formation de 7 heures n’est pas restrictive dans le temps. Elle concerne tous les titulaires du permis B souhaitant acquérir une motocyclette de cylindrée comprise entre 50 et 125 cm³ ou un tricycle à moteur L5e.

Pour prétendre à cette formation, il faut avoir obtenu le permis B depuis au moins deux ans. Néanmoins, elle peut être suivie un mois avant la date anniversaire des 2 ans d’obtention de la catégorie B du permis de conduire.

Les titulaires du permis B ayant assuré une motocyclette légère ou un tricycle au cours des cinq années précédant le 1er janvier 2011 sont exemptés de cette formation.

Durée de la formation 

20 heures (minimum légal obligatoire) si passage aux examens ;

7 heures dans le cas d’une formation qualifiante pour les conducteurs évoqués précédemment.

Programme de la formation de 20h

Une évaluation de départ afin de déterminer le nombre d’heures moyen et le coût de la formation. 

Une formation théorique : préparation à l’épreuve théorique générale (ETG) par des cours de code sur les thèmes :

  •  
  • dispositions légales en matière de circulation routière ;
  • le conducteur ;
  • la route ;
  • les autres usagers de la route ;
  • réglementation générale et divers ;
  • précautions nécessaires à prendre en quittant le véhicule ;
  • éléments mécaniques liés à la sécurité de la conduite ;
  • équipements de sécurité des véhicules ;
  • règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement.

Une formation pratique comprenant mise en situation et théorie de la conduite  avec le programme suivant :

Programme de formation détaillé

Compétences générales

Compétences

1. Maîtriser le maniement de la moto à vitesse réduite et à vitesse plus élevée hors circulation

Formation avec un enseignant de la conduite diplômé.

  • Connaître et adopter les comportements sécuritaires en matière d’équipement du motard
  • Connaître la conception de la moto, ses principaux organes, les principales commandes et le tableau de bord
  • Maîtriser et déplacer la machine sans l’aide du moteur
  • Adopter un comportement sécuritaire sur la machine, descendre de la machine en sécurité
  • Démarrer et s’arrêter en toutes circonstances
  • Monter et rétrograder les rapports de vitesse
  • Maîtriser la réalisation d’un freinage
  • Connaître les incidences du regard sur la trajectoire et la stabilité
  • Tenir l’équilibre, maintenir la stabilité et guider la moto (sans et avec passager)
  • Maîtriser l’utilisation de l’embrayage
  • Maîtriser les techniques d’inclinaison
  • Réaliser un freinage d’urgence

2. Appréhender la route et circuler dans les conditions normales.

Formation avec un enseignant de la conduite diplômé.

  • Rechercher la signalisation, les indices utiles et en tenir compte
  • Positionner le véhicule sur la chaussée et choisir la voie de circulation
  • Adapter l’allure aux situations
  • Etre en mesure de s’arrêter ou stationner et repartir en sécurité 
  • Tourner à droite et à gauche 
  • Détecter, identifier et franchir les intersections suivant le régime de priorité
  • Franchir les ronds-points et les carrefours à sens giratoire

3. Circuler dans des conditions difficiles et partager la route avec les autres usagers.

Formation avec un enseignant de la conduite diplômé.

  • Evaluer et maintenir les distances de sécurité
  • Croiser, dépasser et être dépassé
  • Négocier les virages de la façon la plus sécurisante
  • Communiquer avec les autres usagers
  • Connaître les caractéristiques des autres usagers et savoir se comporter à leur égard avec respect et courtoisie
  • Connaître la particularité des véhicules lourds et savoir se rendre visible
  • S’insérer, circuler et sortir d’une voie rapide
  • Conduire dans une file de véhicules et dans une circulation dense
  • Conduire quand l’adhérence et la visibilité sont réduites

4. Pratiquer une conduite autonome, sûre et économique

Formation avec un enseignant de la conduite diplômé.

  • Suivre un itinéraire de manière autonome
  • Préparer et effectuer un voyage longue distance en autonomie
  • Connaître les principaux facteurs de risque, ceux plus spécifiques à la conduite des motocyclettes et les recommandations à appliquer
  • Connaître les comportements à adopter en cas d’accident : protéger, alerter, secourir
  • Faire l’expérience des aides à la conduite des véhicules
  • Avoir des notions sur l’entretien le dépannage et les situations d’urgence
  • Pratiquer l’éco-conduite

 Programme de la formation de 7h

L’objectif de cette formation est de familiariser le futur conducteur avec ce type de véhicule. Ces sept heures de théorie et de pratique sont également l’occasion de réfléchir au comportement et à la place que chacun occupe au milieu de la circulation. La formation met en avant l’importance de la prise de conscience des risques et la nécessité de respecter les règles. Elle insiste également sur les avantages à adopter une conduite apaisée, respectueuse des autres et de l’environnement.

2 heures de théorie

Sur les 7 heures de formation, 2 heures sont consacrées à un enseignement théorique.

  • Analyse des accidents les plus caractéristiques impliquant les motocyclettes légères et les tricycles à moteur.
  • Conseils qui permettent d’appréhender les dangers de la route, comme la conduite sous la pluie ou de nuit.
  • Sensibilisation à l’importance de se rendre détectable auprès des autres usagers, de s’équiper en vêtements protecteurs de qualité (casque à la bonne taille et attaché, gants, pantalon, blouson avec dorsale et chaussures montantes).
  • Appréhender au mieux les risques concernant l’adhérence. Cela va de l’attention à une trace de gasoil, au passage d’un ralentisseur, à la présence de gravillons, de peintures au sol ou de plaques métalliques.
  • Les conséquences physiques et physiologiques des chocs contre les obstacles fixes présents dans certains aménagements de la route, y compris à petite vitesse.

2 heures de pratique hors circulation (« sur plateau »)

Ces 120 minutes sont consacrées à la prise en main du véhicule et aux vérifications indispensables : huile, pression et usure des pneumatiques, poignée d’accélérateur, système de freinage. La personne en formation apprend à démarrer en toute sécurité, à bien positionner son corps, à monter et à descendre les vitesses, à anticiper les manœuvres de freinage et d’évitement et à s’arrêter. Le futur usager d’une motocyclette légère ou d’un tricycle à moteur est enfin sensibilisé à bien positionner son regard. Il est ensuite formé à tenir l’équilibre à petite vitesse avec et sans passager, en ligne droite et en virage.

Et 3 heures de pratique en circulation

Cette dernière partie de la formation de 7 heures se fait en et hors agglomération. 

À l’issue des 3 heures, le conducteur doit être capable d’adapter sa vitesse à la circulation, de choisir la bonne voie et de bien se placer sur la chaussée en fonction notamment des angles morts des véhicules lourds. Il devra savoir franchir une intersection, changer de direction et dépasser en toute sécurité. Il doit enfin savoir négocier un virage correctement.

Les épreuves d'examen

L’épreuve théorique générale

L’épreuve se déroule dans un centre d’examen géré par un opérateur privé agréé, l’école de conduite se charge de la prise de rendez-vous pour l’examen.

L’épreuve se passe sur une tablette en individuel, c’est une épreuve de type QCM (questionnaire à choix multiple).

Les candidats sont reçus à l’examen à partir de 35 bonnes réponses sur 40 questions.

L'épreuve pratique 

Elle comprend deux phases : 

Une épreuve hors circulation de 15 minutes qui comprend une vérification du véhicule, un test de maniabilité (maîtrise de la moto sans l'aide du moteur, à allure lente et à allure normale) et un test oral qui aborde trois thèmes : le motard et sa moto, le motard et les autres, le motard et sa formation ; ainsi qu'une interrogation sur la réglementation et la signalisation spécifique aux véhicules deux-roues motorisés.

Une épreuve en circulation de 30 minutes si la première épreuve s’est conclue positivement, qui explore huit domaines de compétence : utiliser les commandes, prendre l'information, analyser et décider, communiquer, diriger son véhicule, adapter son allure, utiliser la chaussée et maintenir les espaces de sécurité. Un enseignant de la conduite titulaire d’une autorisation d’enseigner mention 2 roues accompagne les élèves à chaque épreuve.

La piste de formation 

Pour appréhender au mieux la formation pratique hors circulation des véhicules deux-roues, une piste privée est mise à disposition. 

Elle se situe approximativement à 2km de l’école de conduite, ce qui correspond à un temps de déplacement de 10 à 15 min entre le départ de l’école de conduite et l’arrivée à la piste de formation. 

La piste moto peut accueillir 9 élèves.


Permis A et A2

Permis A et A2

Depuis le 2 juin 2016, la catégorie du permis A2 est destinée à tous les conducteurs de motocyclettes, dès 18 ans,  avec ou sans side-car, d’une puissance n’excédant pas 35 kW et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,2 kW/kg. Ces motocyclettes ne doivent pas être issues d'un modèle développant plus de 70kW.

Les enjeux de la formation 

La dimension sociale de l’usage de la motocyclette au même titre que l’automobilese développe fortement. Au-delà du plaisir de conduire et des loisirs, il devient aussi un outil pratique de déplacement pour les études, le travail, etc. Les conducteurs de motocyclette sont largement surexposés pour ce qui est du risque routier. L’effort de renforcement de l’éducation et de la formation à la conduite de ce type de véhicule doit être poursuivi.

L’objectif général de la formation est d’amener tout conducteur à la maîtrise de compétences en termes de savoirs, savoir-être, savoir-faire et savoir-devenir.

Les prérequis

Avoir 18 ans minimum ;

Être titulaire de l’attestation scolaire de sécurité routière 2 (ASSR 2)

Durée de la formation 

20 heures (minimum légal obligatoire)

Programme de la formation 

Une évaluation de départ afin de déterminer le nombre d’heures moyen et le coût de la formation 

Une formation théorique : préparation à l’épreuve théorique générale (ETG) par des cours de code sur les thèmes :

    •  
  • dispositions légales en matière de circulation routière
  • le conducteur
  • la route
  • les autres usagers de la route
  • réglementation générale et divers
  • précautions nécessaires à prendre en quittant le véhicule
  • éléments mécaniques liés à la sécurité de la conduite
  • équipements de sécurité des véhicules
  • règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement

Une formation pratique comprenant mise en situation et théorie de la conduite  avec le programme suivant :

Programme de formation détaillé

Compétences générales

Compétences

1. Maîtriser le maniement de la moto à vitesse réduite et à vitesse plus élevée hors circulation

Formation avec un enseignant de la conduite diplômé.

  • Connaître et adopter les comportements sécuritaires en matière d’équipement du motard
  • Connaître la conception de la moto, ses principaux organes, les principales commandes et le tableau de bord
  • Maîtriser et déplacer la machine sans l’aide du moteur 
  • Adopter un comportement sécuritaire sur la machine, descendre de la machine en sécurité
  • Démarrer et s’arrêter en toutes circonstances
  • Monter et rétrograder les rapports de vitesse
  • Maîtriser la réalisation d’un freinage
  • Connaître les incidences du regard sur la trajectoire et la stabilité
  • Tenir l’équilibre, maintenir la stabilité et guider la moto (sans et avec passager)
  • Maîtriser l’utilisation de l’embrayage
  • Maîtriser les techniques d’inclinaison
  • Réaliser un freinage d’urgence

2. Appréhender la route et circuler dans les conditions normales.

Formation avec un enseignant de la conduite diplômé.

  • Rechercher la signalisation, les indices utiles et en tenir compte
  • Positionner le véhicule sur la chaussée et choisir la voie de circulation
  • Adapter l’allure aux situations
  • Etre en mesure de s’arrêter ou stationner et repartir en sécurité 
  • Tourner à droite et à gauche 
  • Détecter, identifier et franchir les intersections suivant le régime de priorité
  • Franchir les ronds-points et les carrefours à sens giratoire

3. Circuler dans des conditions difficiles et partager la route avec les autres usagers.

Formation avec un enseignant de la conduite diplômé.

  • Evaluer et maintenir les distances de sécurité
  • Croiser, dépasser et être dépassé
  • Négocier les virages de la façon la plus sécurisante
  • Communiquer avec les autres usagers
  • Connaître les caractéristiques des autres usagers et savoir se comporter à leur égard avec respect et courtoisie
  • Connaître la particularité des véhicules lourds et savoir se rendre visible
  • S’insérer, circuler et sortir d’une voie rapide
  • Conduire dans une file de véhicules et dans une circulation dense
  • Conduire quand l’adhérence et la visibilité sont réduites

4. Pratiquer une conduite autonome, sûre et économique

Formation avec un enseignant de la conduite diplômé.

  • Suivre un itinéraire de manière autonome
  • Préparer et effectuer un voyage longue distance en autonomie
  • Connaître les principaux facteurs de risque, ceux plus spécifique à la conduite des motocyclettes et les recommandations à appliquer
  • Connaître les comportements à adopter en cas d’accident : protéger, alerter, secourir
  • Faire l’expérience des aides à la conduite des véhicules
  • Avoir des notions sur l’entretien le dépannage et les situations d’urgence
  • Pratiquer l’éco conduite

Les épreuves d'examen

L’épreuve théorique générale

L’épreuve se déroule dans un centre d’examen géré par un opérateur privé agréé, l’école de conduite se charge de la prise de rendez-vous pour l’examen.

L’épreuve se passe sur une tablette en individuel, c’est une épreuve de type questionnaire à choix multiple (QCM).

Les candidats sont reçus à l’examen à partir de 35 bonnes réponses sur 40 questions.

L’épreuve pratique 

Elle comprend deux phases : 

  • Une épreuve hors circulation de 15 minutes qui comprend une vérification du véhicule, un test de maniabilité (maîtrise de la moto sans l'aide du moteur, à allure lente et à allure normale) et un test oral qui aborde trois thèmes : le motard et sa moto, le motard et les autres, le motard et sa formation ; ainsi qu'une interrogation sur la réglementation et sur la signalisation spécifique aux deux-roues motorisés.
  • Une épreuve en circulation de 30 minutes si la première épreuve s’est conclue positivement, qui explore huit domaines de compétence : utiliser les commandes, prendre l'information, analyser et décider, communiquer, diriger son véhicule, adapter son allure, utiliser la chaussée et maintenir les espaces de sécurité. Un enseignant de la conduite titulaire d’une autorisation d’enseigner mention 2 roues accompagne les élèves à chaque examen.

La piste de formation 

Pour appréhender au mieux la formation pratique hors circulation des véhicules deux-roues, une piste privée est mise à disposition. 

Elle se situe approximativement à 2km de l’école de conduite, ce qui correspond à un temps de déplacement de 10 à 15 min entre le départ de l’école de conduite et l’arrivée à la piste de formation. 

La piste moto peut accueillir 9 élèves.


Conduite Accompagnée (AAC)

Conduite Accompagnée (AAC)

Le permis B permet la conduite de :

  • véhicules dont le PTAC (poids total en charge) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, pouvant être affecté au transport des personnes ou des marchandises, 
  • véhicules pouvant comporter neuf places assises au plus (siège du conducteur compris).  

Le permis B autorise à conduire les mêmes véhicules avec une remorque :

  • si le PTAC de la remorque est ≤  à 750 kg 
  • si le PTAC de la remorque + PTAC du véhicule tracteur est  ≤ à 3,5 tonnes

Les enjeux de la formation 

L’automobile est devenue un outil social indispensable pour une très grande partie des jeunes de notre société.

Au-delà du plaisir de conduire, l’utilisation d’une voiture est souvent indispensable pour les études, le travail ou les loisirs. Rouler en sécurité est donc une nécessité pour tous.

Les conducteurs débutants représentent une part trop importante des tués et blessés sur la route.

L’effort engagé doit être poursuivi, notamment par le renforcement de l’éducation et de la formation.

Les accidents de la route ne sont pas liés à la fatalité et pour aider les nouveaux conducteurs à se déplacer avec un risque faible de perdre la vie  ou de la dégrader, un nouveau programme de formation est mis en place.

L’objectif général est d’amener tout automobiliste débutant à la maîtrise des compétences en matière de savoir être, savoirs, savoir-faire et savoir devenir.

Les prérequis

  • Avoir minimum 15 ans
  • Être titulaire de l’ASSR 2

La durée de la formation 

20 heures (minimum légal obligatoire)

Le programme de la formation 

Une évaluation de départ afin de déterminer le nombre d’heures moyen et le coût de la formation 

Une formation théorique : préparation à l’épreuve théorique générale (ETG) par des cours de code sur les thèmes :

  • dispositions légales en matière de circulation routière
  • le conducteur
  • la route
  • les autres usagers de la route
  • réglementation générale et divers
  • précautions nécessaires à prendre en quittant le véhicule
  • éléments mécaniques liés à la sécurité de la conduite
  • équipements de sécurité des véhicules
  • règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement

Une formation pratique comprenant mise en situation et théorie de la conduite  avec le programme suivant :

Programme de formation détaillé

Compétences générales

Compétences

1. Maîtriser le véhicule dans un trafic faible ou nul

  • Connaitre les principaux organes et commandes du véhicule, effectuer des vérifications intérieures et extérieures
  • Entrer, s’installer au poste de conduite et en sortir
  • Tenir, tourner le volant et maintenir la trajectoire
  • Démarrer et s’arrêter
  • Doser les accélérations et les freinages à diverses allures
  • Utiliser la boite de vitesses
  • Diriger la voiture en avant en ligne droite, en courbe en adaptant allure et trajectoire
  • Regarder autour de soi et avertir
  • Effectuer une marche arrière et un demi-tour en sécurité

2. Appréhender la route et circuler dans les conditions normales.

  • Rechercher la signalisation, les indices utiles et en tenir compte
  • Positionner le véhicule sur la chaussée et choisir la voie de circulation
  • Adapter l’allure aux situations
  • Détecter, identifier et franchir les intersections suivant le régime de priorité
  • Tourner à droite et à gauche en agglomération
  • Franchir les ronds-points et les carrefours à sens giratoire
  • S’arrêter et stationner en épi, en bataille en créneau

3. Circuler dans des conditions difficiles et partager la route avec les autres usagers

  • Evaluer et maintenir les distances de sécurité
  • Croiser, dépasser et être dépassé
  • Passer des virages et conduire en déclivité
  • Connaitre les caractéristiques des autres usagers et savoir se comporter à leur égard avec respect et courtoisie
  • S’insérer, circuler et sortir d’une voie rapide
  • Conduire dans une file de véhicules et dans une circulation dense
  • Conduire quand l’adhérence et la visibilité sont réduites
  • Conduire à l’abord et dans la traversée d’ouvrages routiers tels que les tunnels, les ponts, les passages à niveau

4. Pratiquer une conduite autonome, sûre et économique

  • Suivre un itinéraire de manière autonome
  • Préparer et effectuer un voyage longue-distance en autonomie
  • Connaitre les principaux facteurs de risque au volant et les recommandations à appliquer
  • Connaitre les comportements à adopter en cas d’accident : protéger, alerter, secourir
  • Faire l’expérience des aides à la conduite des véhicules
  • Avoir des notions sur l’entretien le dépannage et les situations d’urgence
  • Pratiquer l’éco-conduite

Les épreuves d'examen

L’examen théorique général

L’examen théorique général se déroule dans un centre d’examen géré par un opérateur privé. C’est l’école de conduite qui se charge de la prise de rendez-vous pour l’examen.

L’épreuve se passe sur une tablette en individuel, avec un exercice de type QCM.

Les candidats sont reçus à l’examen à partir de 35 bonnes réponses sur 40 questions.

L'examen pratique 

À compter du 1er août 2014,  elle est réalisée par un Inspecteur des permis de conduire et de la sécurité routière sur le véhicule de l’établissement d’enseignement. L’épreuve dure 32 minutes. Elle comprend : 

  • la vérification de la recevabilité des documents d’examen ;
  • l’accueil du candidat, la vérification de son identité et s'il a suivi une formation selon la formule de l'apprentissage anticipé de la conduite, de son attestation de fin de formation initiale ;
  • la présentation de l’épreuve par l’examinateur ;
  • l’installation au poste de conduite ;
  • les réglages du véhicule nécessaires avant le départ et réalisés par le candidat ;
  • une phase de conduite effective d’une durée minimale de 25 minutes ;
  • la réalisation d’un test de la vue ;
  • la réalisation de deux manœuvres particulières à tester en relation avec la sécurité routière (un freinage pour s'arrêter avec précision et une manœuvre en marche arrière) ;
  • des questions portant notamment sur la vérification d’un élément technique en relation avec la sécurité routière, à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule ;
  • la mise en action d’un accessoire ou commande d’accessoire en cours de circulation ;
  • l'établissement du certificat d'examen du permis de conduire.
  • Un enseignant de la conduite titulaire d’une autorisation d’enseigner accompagne les élèves pour l’épreuve pratique.

 

Pourquoi choisir l'Apprentissage anticipée de la conduite (AAC) ?

Pour s'inscrire à l'Apprentissage anticipé de la conduite (catégorie AAC) en école de conduite, il faut :

  • être âgé de 15 ans ou plus ;
  • avoir l’accord de son représentant légal et de l’assureur du véhicule.

Quelles sont les conditions d'accès ?

Pour commencer la conduite accompagnée, il faut :

  • avoir réussi le code de la route ;
  • avoir suivi une formation pratique de 20 heures minimum avec un enseignant de l’école de conduite ;
  • avoir bénéficié d’une évaluation favorable de la part de son enseignant de la conduite et de la sécurité routière qui se matérialise par la remise de l’attestation de fin de formation.

Quels sont les avantages de l'Apprentissage anticipé de la conduite ?

L'apprentissage anticipé de la conduite permet :

  • de réduire la période probatoire du permis à 2 ans au lieu de 3 (les nouveaux titulaires du permis de conduire disposent de 6 points sur leur permis et doivent attendre deux ans sans infraction avant d’en obtenir 12) ;
  • de commencer la formation initiale en école de conduite (code et conduite) dès 15 ans ;
  • d’acquérir de l’expérience de conduite ; 
  • de passer l’épreuve du permis de conduire à 17 ans et demi. En revanche, il n’est possible de conduire seul qu’à partir de 18 ans ;
  • d’augmenter sensiblement ses chances de réussite à l’examen du permis de conduire : 74% de chances de l’obtenir dès la première fois contre 55% par la voie de l’apprentissage traditionnel ;
  • souvent d’obtenir un tarif préférentiel sur son assurance « jeune conducteur ».

Qui peut être accompagnateur ?

L'accompagnateur doit :

  • être titulaire du permis B (permis automobile) depuis au moins cinq ans sans interruption ;
  • avoir obtenu l'accord de son assureur ;
  • être mentionné dans le contrat signé avec l'école de conduite.

Il est possible d'avoir plusieurs accompagnateurs, également hors du cadre familial.

Comment se déroule l’Apprentissage anticipé de la conduite ?

La conduite avec l'accompagnateur se déroule sur une durée d'au moins un an et une distance parcourue de 3 000 km minimum.
Cette période débute par un rendez-vous préalable et est ponctuée de deux rendez-vous pédagogiques obligatoires.

  • Le rendez-vous préalable a lieu en présence de l'enseignant et du futur accompagnateur, au moment où l'enseignant estime que l'élève est prêt à conduire avec son accompagnateur. L'enseignant dispense alors ses conseils aux deux parties pour bien commencer la période de conduite accompagnée.
  • Le 1er rendez-vous pédagogique a lieu entre quatre et six mois après la date de délivrance de l'attestation de fin de formation initiale. C'est généralement un rendez-vous collectif avec d'autres élèves et leurs accompagnateurs.
  • Le 2e rendez-vous pédagogique a lieu après 3 000 km parcourus.

Lors de ces rendez-vous pédagogiques, animés par un enseignant de la conduite, les élèves sont invités à échanger sur leurs premières expériences et sur des thèmes de sécurité routière. Une phase de conduite est également prévue pour mesurer les progrès réalisés par l'élève et apporter les conseils nécessaires pour continuer la conduite accompagnée dans de bonnes conditions.

À savoir

Pour les jeunes âgés de moins de 16 ans, la copie de l’attestation de recensement ou du certificat individuel de participation à la journée défense et citoyenneté (JDC) ou de l'attestation individuelle d'exemption n’est pas requise pour l'inscription.

Toutes les règles du code de la route doivent être respectées par vous comme par votre accompagnateur.

Mais en plus :

  • vous ne pouvez pas conduire en dehors des frontières nationales ;
  • vous devez respecter les limitations de vitesse qui s'appliquent aux conducteurs novices.

Attention : en conduite accompagnée, ayez toujours avec vous le formulaire de demande de permis de conduire ou sa photocopie, le livret d’apprentissage et le document d’extension de garantie de l’assurance. Seul le formulaire de demande de permis de conduire permet de justifier de la situation d’apprentissage de la conduite, en cas de contrôle par les forces de l’ordre. 


Permis B

Permis B

Le permis B permet la conduite de :

  • véhicules dont le PTAC (poids total en charge) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, pouvant être affecté au transport des personnes ou des marchandises, 
  • véhicules pouvant comporter neuf places assises au plus (siège du conducteur compris).  

Le permis B autorise à conduire les mêmes véhicules avec une remorque :

  • si le PTAC de la remorque est ≤  à 750 kg 
  • si le PTAC de la remorque + PTAC du véhicule tracteur est  ≤ à 3,5 tonnes

Les enjeux de la formation 

L’automobile est devenue un outil social indispensable pour une très grande partie des jeunes de notre société.

Au-delà du plaisir de conduire, l’utilisation d’une voiture est souvent indispensable pour les études, le travail ou les loisirs. Rouler en sécurité est donc une nécessité pour tous.

Les conducteurs débutants représentent une part trop importante des tués et blessés sur la route.

L’effort engagé doit être poursuivi, notamment par le renforcement de l’éducation et de la formation.

Les accidents de la route ne sont pas liés à la fatalité et pour aider les nouveaux conducteurs à se déplacer avec un risque faible de perdre la vie  ou de la dégrader, un nouveau programme de formation est mis en place.

L’objectif général est d’amener tout automobiliste débutant à la maîtrise des compétences en matière de savoir être, savoirs, savoir-faire et savoir devenir.

Les prérequis

  • Avoir minimum 17 ans
  • Être titulaire de l’ASSR 2

Durée de la formation 

20 heures (minimum légal obligatoire)

Programme de la formation 

Une évaluation de départ afin de déterminer le nombre d’heures moyen et le coût de la formation. 

Une formation théorique : préparation à l’épreuve théorique générale (ETG) par des cours de code sur les thèmes :

  • dispositions légales en matière de circulation routière
  • le conducteur
  • la route
  • les autres usagers de la route
  • réglementation générale et divers
  • précautions nécessaires à prendre en quittant le véhicule
  • éléments mécaniques liés à la sécurité de la conduite
  • équipements de sécurité des véhicules
  • règles d’utilisation du véhicule en relation avec le respect de l’environnement

Une formation pratique comprenant mise en situation et théorie de la conduite  avec le programme suivant :

Programme de formation détaillé

Compétences générales

Compétences

1. Maîtriser le véhicule dans un trafic faible ou nul

  • Connaitre les principaux organes et commandes du véhicule, effectuer des vérifications intérieures et extérieures
  • Entrer, s’installer au poste de conduite et en sortir
  • Tenir, tourner le volant et maintenir la trajectoire
  • Démarrer et s’arrêter
  • Doser les accélérations et les freinages à diverses allures
  • Utiliser la boite de vitesses
  • Diriger la voiture en avant en ligne droite, en courbe en adaptant allure et trajectoire
  • Regarder autour de soi et avertir
  • Effectuer une marche arrière et un demi-tour en sécurité

2. Appréhender la route et circuler dans les conditions normales.

  • Rechercher la signalisation, les indices utiles et en tenir compte
  • Positionner le véhicule sur la chaussée et choisir la voie de circulation
  • Adapter l’allure aux situations
  • Détecter, identifier et franchir les intersections suivant le régime de priorité
  • Tourner à droite et à gauche en agglomération
  • Franchir les ronds-points et les carrefours à sens giratoire
  • S’arrêter et stationner en épi, en bataille en créneau

3. Circuler dans des conditions difficiles et partager la route avec les autres usagers

  • Evaluer et maintenir les distances de sécurité
  • Croiser, dépasser et être dépassé
  • Passer des virages et conduire en déclivité
  • Connaitre les caractéristiques des autres usagers et savoir se comporter à leur égard avec respect et courtoisie
  • S’insérer, circuler et sortir d’une voie rapide
  • Conduire dans une file de véhicules et dans une circulation dense
  • Conduire quand l’adhérence et la visibilité sont réduites
  • Conduire à l’abord et dans la traversée d’ouvrages routiers tels que les tunnels, les ponts, les passages à niveau

4. Pratiquer une conduite autonome, sûre et économique

  • Suivre un itinéraire de manière autonome
  • Préparer et effectuer un voyage longue distance en autonomie
  • Connaitre les principaux facteurs de risque au volant et les recommandations à appliquer
  • Connaitre les comportements à adopter en cas d’accident : protéger, alerter, secourir
  • Faire l’expérience des aides à la conduite des véhicules
  • Avoir des notions sur l’entretien le dépannage et les situations d’urgence
  • Pratiquer l’éco-conduite

Les épreuves d'examen

L’examen théorique général

L’examen théorique général se déroule dans un centre d’examen géré par un opérateur privé. C’est l’école de conduite qui se charge de la prise de rendez-vous pour l’examen.

L’épreuve se passe sur une tablette en individuel, avec un exercice de type QCM.

Les candidats sont reçus à l’examen à partir de 35 bonnes réponses sur 40 questions.

L'examen pratique 

À compter du 1er août 2014,  elle est réalisée par un Inspecteur des permis de conduire et de la sécurité routière sur le véhicule de l’établissement d’enseignement. L’épreuve dure 32 minutes. Elle comprend : 

  • la vérification de la recevabilité des documents d’examen ;
  • l’accueil du candidat, la vérification de son identité et s'il a suivi une formation selon la formule de l'apprentissage anticipé de la conduite, de son attestation de fin de formation initiale ;
  • la présentation de l’épreuve par l’examinateur ;
  • l’installation au poste de conduite ;
  • les réglages du véhicule nécessaires avant le départ et réalisés par le candidat ;
  • une phase de conduite effective d’une durée minimale de 25 minutes ;
  • la réalisation d’un test de la vue ;
  • la réalisation de deux manœuvres particulières à tester en relation avec la sécurité routière (un freinage pour s'arrêter avec précision et une manœuvre en marche arrière) ;
  • des questions portant notamment sur la vérification d’un élément technique en relation avec la sécurité routière, à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule ;
  • la mise en action d’un accessoire ou commande d’accessoire en cours de circulation ;
  • l'établissement du certificat d'examen du permis de conduire.
  • Un enseignant de la conduite titulaire d’une autorisation d’enseigner accompagne les élèves pour l’épreuve pratique

 

La conduite supervisée

Pour s'inscrire à la conduite supervisée il faut :

  • avoir 18 ans ou plus ;
  • avoir l'accord de l'assureur du véhicule.

Quelles sont les conditions d’accès ?

On peut choisir la conduite supervisée :                            

  • soit au moment de l’inscription à l’auto-école ;
  • soit après un échec à l'épreuve pratique.

Pour y accéder, il faut :

  • avoir réussi le code de la route ;
  • avoir suivi une formation pratique avec un enseignant de l’école de conduite (20 heures minimum) ;
  • avoir bénéficié d’une évaluation favorable de la part de son enseignant de la conduite et de la sécurité routière.

Après la phase de formation initiale, le candidat doit :

  • Avoir obtenu un accord préalable écrit de la société d’assurances sur l’extension de garantie nécessaire pour la conduite du ou des véhicules utilisé(s) au cours de la future phase de conduite supervisée. Cet accord précise le ou les noms des accompagnateurs autorisés par la société d'assurances à avoir cette fonction. Il est joint au contrat de formation de l'élève, qui précise les obligations relatives à la fonction d'accompagnateur et les conditions spécifiques à la conduite supervisée, ou à l'avenant au contrat de formation, si le choix de la conduite supervisée a été décidé après la conclusion du contrat.
  • Avoir obtenu l'attestation de fin de formation initiale (AFFI). Un exemplaire est transmis à la société d'assurances par le souscripteur du contrat de formation.

Après un échec à l'épreuve pratique de l'examen du permis de conduire, le candidat doit :

  • Avoir obtenu un accord préalable écrit de la société d'assurances.
  • Avoir obtenu une autorisation de conduire en conduite supervisée. Un exemplaire est transmis, dès sa délivrance, à la société d'assurances par le souscripteur du contrat de formation.

Quels sont les avantages de la conduite supervisée ?

La conduite supervisée permet :

  • d’acquérir de l’expérience de conduite à moindre coût pour compléter sa formation initiale et, en cas d’échec à l’examen pratique, d’améliorer ses acquis en attendant de le repasser ; 
  • d’augmenter sensiblement ses chances de réussite à l’examen du permis de conduire : 74% de chances de l’obtenir dès la première fois contre 55% par la voie de l’apprentissage traditionnel.

Qui peut être accompagnateur ?

L'accompagnateur doit:

  • être titulaire du permis B (permis automobile) depuis au moins cinq ans sans interruption ;
  • avoir obtenu l'accord de son assureur ;
  • être mentionné dans le contrat signé avec l'école de conduite.

Il est possible d'avoir plusieurs accompagnateurs, également hors du cadre familial.

Comment se déroule la conduite supervisée ?

La conduite supervisée se déroule avec un accompagnateur.

Cette période débute par un rendez-vous préalable qui a lieu en présence de l’enseignant et du futur accompagnateur, au moment où l’enseignant estime que l’élève est prêt à conduire avec son accompagnateur. L’enseignant dispense alors ses conseils aux deux parties pour bien commencer la période de conduite accompagnée.

À savoir

La durée du permis probatoire est de trois ans (comme pour la filière classique) : les nouveaux titulaires du permis de conduire disposent de 6 points sur leur permis et doivent attendre trois ans sans infraction avant d'en obtenir 12.

Le candidat ne bénéficie pas nécessairement de tarif préférentiel sur son assurance "jeune conducteur".